Ce damné Andrew Farnsworth
Un des seuls authentiques chrétiens que je connaisse, je le sais parce qu'il m'a secouru autrefois, charitablement et fraternellement et gratuitement, un de mes meilleurs amis depuis, et je ne l'ai jamais rencontré en personne, on ne s'aime qu'à travers la machine (et le papier imprimé, de son côté), et hier en taquinant le pape et la Mère je songeais à la petite peine que ça lui ferait, puis je me disais qu'il voudrait que j'écrive ce que j'éprouve sans m'auto-censurer, anyway aujourd'hui son blog me fait plier en deux; il écrit à Raymond Beaugrand-Champagne sous l'en-tête les plaintes:
Hi Ray ! I'm listening right now on the Net to your special program about False Mystics. I can understand why they got rid of you, cheap personal motives is one thing but what I don't understand is why they got rid and deprived us of your beautiful Rencontres Spirituelles daily programs. If it's not the work of the devil I'd be damned. Why the hell doesn't Radio Ville-Marie replay them? You may send my comments to the RVM radio station. Yours, Andrew Farnsworth.
Je le vois d'ici, Andy (pas le choix, comme je l'ai dit: entre nous, c'est comme ça, c'est ainsi qu'il le veut. Le premier qui verra l'autre en chair et en os sera celui qui aura survécu et aura été prévenu des heures de mise en bière de l'autre. Je le connais très bien à maints égards, en fait à la plupart sauf en ce qui me touche. Ainsi, j'ignore s'il préfère cette césure physique de crainte de me décevoir ou d'être déçu par moi. Mais je sais qu'il était soûl quand il a rédigé les lignes ci-haut citées. Chaud, à tout le moins. Entre l'encore capable de rire et le presque prêt à pleurer. Ce sur quoi je m'en vais terminer la parenthèse et reprendre la phrase interrompue au vol), je l'entends quasiment sacrer dans le secret de son coeur aphanique. Cherchez pas, vous trouverez pas. Aphanique. Si ça fait neuf, c'est que ça l'est.
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