Chanson d'une ligne, deux...
Stuck in a cyberhole, baby,
Between a fuck and a heartache...
Au rayon des meubles, je viens de remplacer mon grabat pourri par un lit neuf, souple et ferme, élastique, plein de rêves dans les ressorts et de promesses de renouveau. Il est là, dégarni, vierge et terrifiant. Je n'ai pas daigné frôler sa toile nette du dos des doigts, encore moins presser ma paume contre son énergie latente. Je préfère éprouver sa patience avant son confort. C'est du regard que je caresse sa surface exempte de monts et de vallons, j'estime d'expérience et d'instinct ce que cette massive guimauve moelleuse peut bien avoir dans les tripes avant de lui confier ma chair et mes neurones à réparer.
Enfin visionné Némésis, qui m'a laissé contre toute attente une saveur saumâtre dans l'orifice à prosciutto. Est-ce parce que je n'ai pu résister à la tentation de lire le scénario un an avant la sortie du film, ou ne serait-ce pas plutôt que l'échec à faire tourner le DVD sur le Mac de Kevin il y a quelques mois nous a laissés désoeuvrés, à cran et libres de saccager en une nuit ce que nous avions mis un an à bâtir?
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